Selon Peter de 2 UP, les secousses continuent. Pas mechant mais assez effrayant ! Je suis à Brisbane, pas possible d'avancer l'avion. Mais mes 2 vols sont confirmés pour demain. Je serai demain en fin d'après-midi à Munda.
A demain j'espère
Seb
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Nouvelle-Calédonie / DiversSolidarité
Tsunami : 2,5 tonnes de vivres pour les îles Salomon
Plus de deux tonnes de vivres et de matériel vont être envoyées aujourd’hui pour venir en aide aux îles Salomon, durement frappées lundi par un séisme et un tsunami (lire en page 41). Les marchandises seront transportées à bord d’un Casa de l’armée qui devrait décoller vers midi de la base aéronavale de Tontouta. Cette aide d’urgence, qui fait suite à une demande du Premier ministre des Salomon adressée au président de la République française, sera réalisée dans le cadre de l’accord Franz. Cet accord de coopération, signé en 1992 entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la France (en Nouvelle-Calédonie), est destiné à coordonner les efforts mis en œuvre en matière d’aide d’urgence au bénéfice d’Etats insulaires du Pacifique sud victimes de catastrophes naturelles.
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Actu internationale / Asie -Pacifique
Iles Salomon : Vingt morts et le bilan risque de s’alourdir
Au moins vingt personnes ont été tuées et au moins autant sont portées disparues après le tremblement de terre et le raz-de-marée qui ont frappé l’ouest des îles Salomon, lundi à 7h40.
Les provinces de l’Ouest et de Choiseul ont été durement touchées. Des témoignages parlent de vagues de 10 à 12 mètres qui ont submergé certaines petites îles et emporté des villages entiers.
Quinze, vingt morts, plus ? Combien de disparus ? Combien de sans-abri ? Les informations en provenance des provinces de l’Ouest et de Choiseul se suivent et se contredisent. Ce qui est sûr, c’est qu’au fur et à mesure du rétablissement des communications entre les îles, le bilan du tremblement de terre et du tsunami qui ont frappé le nord-ouest des îles Salomon, lundi matin, ne fait que s’alourdir.
Des îles isolées
« Au moins vingt personnes ont été tuées et treize villages ont été détruits par le tsunami qui a dévasté lundi les rives occidentales des îles Salomon », a annoncé, mardi, Mick Spinks, le porte-parole de la police de Gizo, la capitale de la province de l’Ouest. Mais l’isolement de certaines petites îles, les dégâts causés aux réseaux électrique et téléphonique par le tsunami et le séisme rendent très difficile le travail des services de sécurité civile des îles Salomon et de la mission régionale d’assistance (Ramsi), qui tentent de faire un bilan des victimes et des dégâts de la catastrophe naturelle.
Le Premier ministre du pays, Manasseh Sogavare, a averti que le bilan pourrait s’alourdir quand la Croix-Rouge et la police pourront atteindre la zone dévastée, et que l’hélicoptère et l’avion dépêchés lundi sur place rentreront à Honiara.
Des vagues de dix à douze mètres
Car le tremblement de terre, d’une magnitude de 8 sur l’échelle de Richter, s’est produit à seulement 45 kilomètres de la côte de la Nouvelle-Géorgie et de la ville de Gizo. Une ville touristique réputée pour ses plages paradisiaques.
« Des informations non confirmées que nous avons obtenues indiquent qu’une île a été totalement recouverte par les vagues et que des habitants, tués, flottent sur l’eau », a déclaré Robert Iroga, le rédacteur en chef du quotidien Solomon star.
Le porte-parole du gouvernement, Alfred Maesulia, a indiqué, de son côté, que « dans certains villages côtiers, des vagues pouvant atteindre 10 mètres de hauteur ont détruit les maisons et les propriétés ».
« Certains villages sur l’île de Simbo, située en face de Gizo, ont été entièrement dévastés », a précisé à la presse le président du Conseil national des catastrophes de l’archipel, Fred Fakari, s’exprimant depuis la capitale des Salomon, Honiara.
Séisme, raz-de-marée et glissements de terrain
Et c’est justement l’île de Simbo, avec six morts confirmés, qui paye, pour le moment, le plus lourd tribut au tsunami.
Deux personnes ont été tuées dans le village de Sasamunga de la province de Choiseul, où des vagues de 12 mètres, selon des témoins, ont balayé le village.
Deux personnes ont également été tuées à Gizo et quatre personnes sont présumées mortes, victimes d’un glissement de terrain provoqué par le séisme dans l’île de Mono du groupe Shortland, près de Bougainville.
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La province appelle à l’aide internationale
Alex Lokopio, le Premier ministre de la province de l’Ouest, a lancé un appel
à l’aide internationale pour les victimes du séisme et du tsunami.
« Nous avons besoin d’aide. Hier soir, des milliers de personnes dont de nombreux enfants, parfois blessés, dormaient dehors, sous des arbres, parce qu’ils n’ont plus de maison, ou par peur de rentrer vers les villages côtiers. Nous avons cruellement besoin d’eau potable, de tentes, et de nourriture », a-t-il déclaré mardi, au bord des larmes.
La Croix-Rouge des îles Salomon a commencé
à réunir et distribuer des tentes et des produits de première nécessité.
Le bureau des catastrophes naturelles a envoyé un avion pour tenter de faire un premier état des lieux aérien après la catastrophe. La police et la Ramsi ont fait décoller deux hélicoptères dans le même objectif. Enfin, deux vedettes de la police avec des denrées alimentaires et des médicaments ont appareillé d’Honiara vers Gizo lundi.
L’Australie a déjà offert de contribuer aux secours avec une enveloppe d’urgence de deux millions de dollars australiens (150 millions de francs environ). La Nouvelle-Zélande et la Chine se sont déclarées prêtes à aider les îles Salomon mais attendaient hier la demande officielle du gouvernement salomonais.
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Une vague qui déferle à 800 kilomètres heure
Les tsunamis, comme celui de lundi, sont souvent provoqués par un séisme sous-marin. L’onde du tsunami, née du choc sismique, est épaisse de plusieurs centaines de mètres et gagne en énergie chaque fois qu’elle heurte le plancher sous-marin.
La vitesse de propagation en mer d’un tsunami est d’environ 800 km/h. Des masses d’eau géantes dévalent en profondeur le long des déformations du sol marin, à la différence des vagues ordinaires qui n’affectent que la surface de l’eau.
Au cours de sa propagation en mer, une onde perd très peu de son énergie. Elle peut donc se propager sur des distances considérables et venir détruire des côtes situées à des milliers de kilomètres de son mécanisme générateur. Lorsque le fond de l’océan remonte près des côtes, la vitesse de la vague diminue et entraîne alors une augmentation de sa hauteur, qui peut atteindre plus de 20 mètres. La première vague a tendance à se retirer de la côte, c’est un signe précurseur bien connu pour les tsunamis.
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Témoignage
Garth Macintyre, un Néo-Zélandais, se trouvait à 80 kilomètres de l’hypocentre du séisme lundi à 7h40.
Il témoigne : « J’habite à Wellington et j’ai plutôt l’habitude des tremblements de terre. Mais celui-là était d’une autre dimension. Tout s’est mis à trembler dans l’hôtel. Les objets volaient des étagères. Il était presque impossible de tenir debout. C’était terrifiant et cela a duré près d’une minute. Une éternité ! Une demi-heure après la secousse, nous avons vu la mer se retirer. Nous avons compris qu’un tsunami arrivait. Alors nous avons couru vers les hauteurs en emmenant le plus de gens possible avec nous. »
Jérôme Gavelle